Ingénieur à la retraite, Pougues-les-Eaux
Si je vous dis la Nièvre ?
Par rapport au monde dans lequel on vit, je pense que la Nièvre, ou même Coulanges-lès-Nevers, c’est très, très petit. C’est quand même une campagne qui est apaisante. Quand vous rentrez sur Nevers, vous tombez sur le pont de Loire. Vous tombez sur le pont de Loire, sur toute la côte, où il y a tous ces bâtiments, pour finir avec la cathédrale c’est quand même très, très joli. On va se dire que l’on n’est pas quand même en région parisienne, avec plein de blockhaus, on en a un petit peu, bien sûr, comme partout, mais on a pas des bâtiments, sur bâtiments, sur bâtiments, il y a quand même une beauté dans le patrimoine.
Où va la Nièvre ?
En fait dans dix, vingt ans, la Nièvre, va mourir. Les jeunes vont dans les mégapoles, ils ne restent plus, et puis la population vieillit, reste vieillissante ici, parce qu’ils ont été voir ailleurs pour faire leurs études, et puis ils restent ailleurs pour faire leur vie de toute façon. Il y a de l’avenir sur la Nièvre, moi j’en suis convaincue, mais il faut se donner les moyens, ramener plus d’écoles pour que les jeunes, nos jeunes puissent étudier dans la Nièvre, ça nous ramènerait beaucoup plus d’emplois, certainement, puisque les jeunes sont très créatifs de nos jours. L’avenir c’est les jeunes en fait.
Quel conseil donneriez-vous aux élus ?
Le conseil ce serait d’écouter, de donner la parole aux habitants, parce que c’est eux qui font de toute façon, la vie de la Nièvre. Ils pourraient organiser des séances, des assemblées, en disant, voilà, tel jour on va parler de ça, un autre jour on parlera de ça, et puis faire des réunions comme ça, où les habitants prendraient la parole, donneraient leur opinion, leur avis. On se dit toujours, on ne nous écoute jamais, on ne prend jamais nos idées, ils font toujours ce qu’ils veulent, etc., ça pourrait justement donner envie aux gens de s’investir encore plus dans la vie de la communauté.